JV Test rétro gaming
Course : GTI Club
Test GTI Club+ : Rally Cote d'Azur
2008 | PS3
Véritable succès des années 90, GTI Club retrouve une seconde jeunesse sur PlayStation 3 grâce à Sumo Digital. Plus d’une dizaine d’années après avoir séduit beaucoup d’amateurs de bornes d’arcade, la licence refait surface avec une version « + » uniquement disponible au téléchargement mais proposée à un prix plus qu’attractif. Reste à voir si Konami a eu raison de dépoussiérer une de ses vieilles franchises…
Le soleil de la Côte d’Azur
Konami a fait appel à Sumo Digital pour ressortir de ses cartons une vieille licence qui a connu un véritable succès sur les bornes d’arcade des années 90. Les développeurs ont donc repris la formule de base, ont retapé la façade en remettant au goût du jour les graphismes, ont implanté un mode multijoueur en ligne jouable jusqu’à huit et ont proposé le tout uniquement en téléchargement sur le PlayStation Store pour la modique somme de 12,99 euros. Pour les amateurs de la franchise, il ne s’agit purement et simplement que d’un véritable cadeau, néanmoins tout le monde ne pensera certainement pas la même chose. En effet, ce GTI Club + propose une poignée de voitures et seulement trois courses différentes qui prennent place dans la même ville prenant pour décor la Côte d’Azur. Le contenu est bien maigre et en une trentaine de minutes il est tout à fait possible de faire le tour de tout ce que propose le soft.Malgré tout, il faut reconnaître que les développeurs ont fait du bon travail sur l’aspect graphique qui, pour un titre à télécharger, est plus que convenable. De plus, le mode multijoueur (en ligne et non en local) retiendra l’attention de bien des pilotes en herbe qui en plus de participer avec sept autres coureurs aux trois courses du mode solo, chacune correspondant en fait à un niveau de difficulté, pourront s’amuser avec un mode de jeu assez délirant. Dans ce dernier, la ville est en total accès libre et un des joueurs obtient une bombe qu’il doit absolument refiler à l’un de ses concurrents avant la fin du temps imparti pour ne pas perdre la partie. C’est d’ailleurs à ce moment là , ou lors du mode course libre en solitaire, que l’on se rend bien compte de toute l’ingéniosité des tracés qui offrent bien des raccourcis dont on peut user pour améliorer ses chronos.
En ce qui concerne le gameplay, c’est bien simple : on aime ou on n’aime pas. Assez rigide et peu tolérante, la maniabilité est totalement orientée arcade et il faut un peu de maîtrise pour véritablement s’amuser sans avoir à percuter des obstacles. Il n’y a rien de plus arcade et parfois on en vient à pester après le moteur physique qui est des moins réalistes mais avouons que pour quelques parties rapides, le titre reste tout de même assez plaisant, l’intelligence artificielle, assez tenace, n’y étant pas pour rien. On terminera en signalant qu’il est possible de personnaliser son bolide en changeant le bruit de son klaxon, en lui rajoutant quelques autocollants ou en modifiant sa plaque d’immatriculation. Rien de bien extraordinaire, mais cela permet toujours de se différencier des autres, surtout qu’avec le PlayStation Eye il est possible de prendre quatre photos de soi (chacune traduisant une émotion différente) pour s’afficher lors des parties en ligne.